Ma Médiathèque d'Aubenas

 Réalisateur: Hiroyuki Morita (Japon, 2002, 75 min)

Scénario: Reiko Yoshida

Musique: Yuji Nomi

Le résumé de la médiathèque:

"Parce qu'elle a sauvé le prince des chats, Haru a le droit de pénétrer dans leur royaume... Très réussi, un premier film espiègle et poétique où l'on retrouve la patte de Miyazaki..."

Mon appréciation:

Très beau film, plein d'humour et de rêve. C'est aussi une aventure palpitante mettant en scène des personnages intéressants et attachants.

Je ne souffre pas du vertige, pourtant je m'y croyais presque lorsque Haru s'est retrouvée en haut de la cheminée, la sortie du Royaume des Chats, à une hauteur vertigineuse. Mon coeur en a tremblé avec elle lorsqu'elle tombait.

Mes filles se tiennent à leur siège à chaque fois qu'elles regardent ce film, tellement il les captive.

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Titre original: Biàn Liǎn, 变脸, 變臉

Réalisateur: Wu Tianming (Chine, 1995, 120 min)

Scénario: Wei Minglun

Musique: Zhao Jiping

Acteurs: Zhu Xu, Zhou Renying, Zhao Zhigang etc.

Le résumé de la médiathèque:

"En Chine au début du siècle, un vieux saltimbanque cherche un héritier pour lui transmettre son savoir. Un film magnifique et d'une grande maîtrise sur la transmission de l'art."

Mon appréciation:

Magnifique film à l'histoire vraiment touchante, qui appelle à la reconnaissance du coeur, du courage, de la loyauté et de toutes les plus belles qualités humaines, au-delà des préjugés et des clivages conditionnés hommes/femmes. Les deux acteurs principaux sont d'une authenticité qui déchire le coeur, particulièrement l'enfant, une pure merveille. Des considérations et des moments dramatiques, mais tout finit bien, pour notre plus grand soulagement et bonheur, donc surtout ne pas se priver du plaisir de découvrir ce film de qualité et d'une beauté toute particulière.

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Réalisateur: Albert Hanan Kaminski (Suède, 2000, 76 min)

Scénario: Torbjörn Jansson, d'après les livres de Sven Nordqvist

Musique: Komeda

Acteurs: Roy Bjørnstad, Morten Haugersveen, Bjørn Jenseg, etc.

Le résumé de la médiathèque:

"Les aventures ludiques et nordiques d'un grand-père bourru et de son chat facétieux qui célèbrent le partage et la solidarité... De délicats dessins à l'aquarelle illustrent cette fable..."

Mon appréciation:

Un véritable délice. Plein d'humour, de gaieté, de vitalité... De belles histoires, de la belle musique, et des dessins merveilleux, foisonnants.

A voir en famille, pour le plaisir des grands comme des petits.

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Enregistrement de l'opéra de Mozart en direct de la Maison d'Opéra de Zurich (1996 - 197 mins)

Chef d'orchestre: Nikolaus Harnoncourt

Maître de chant: Ernst Raffelsberger

Musique: Wolfgang Amadeus Mozart

Libretto: Lorenzo da Ponte

Mise en scène: Jürgen Flimm

Décoration de théâtre: Erich Wonder

Chanteurs: Rodney Gilfrey (Comte d'Almaviva), Isabel Rey (Susanna), Carlos Chausson (Figaro), Eva Mei (La Contesse), Liliana Nikiteanu (Cherubino), etc.

Mon appréciation:

Bon d'accord, la décoration est vraiment sobre et sérieuse, pour ne pas dire carrément austère et j'aime pas trop (trop allemand? Allons-y pour les gros clichés!), mais sinon, c'est une production tout à fait magnifique du bel opéra de Mozart. Les chanteurs sont sublimes, autant dans la qualité de leur chant que dans leur jeu d'acteur. A l'inverse du décor, les personnages sont tous plein de vie, de chaleur et de subtilité d'expression. Les nuances de chaque personnage sont magnifiquement interprétés, et dans le jeu d'acteur, et dans la voix. J'ai été subjuguée, en particulier par les quatre personnages principaux, mais tous sont touchants.

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Réalisateur: P. J. Hogan (Etats-Unis, 2003, 113 min)

Scénario: P. J. Hogan & Michael Goldenberg

Musique: James Newton Howard

Acteurs: Jeremy Sumpter, Ludivine Sagnier, Rachel Hurd-Wood, Jason Isaacs, etc.

Le résumé de la médiathèque:

"Une mise en images ambitieuse, dominée par les ballets aériens et la luxuriance des décors, qui place le merveilleux au coeur de chaque scène..Pour réveiller notre âme d'enfant..."

Mon appréciation:

Oui, film vraiment magnifique. Les acteurs sont aussi excellents. Plein de magie. Quelques scènes avec les pirates effaieront les tous jeunes enfants, mais c'est une version du roman de J.M. Barrie (que je n'ai pas encore lu !) qui vaut bien la peine d'être découverte, y compris par les adultes.

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Auteur: Alexandre Dumas (père)

Narrateur: Alain Carré

Le résumé de la médiathèque:

"Les compagnons sont amenés à sauver la reine Anne d'Autriche des manoeuvres perfides de Richelieu. En effet, sur une insinuation du cardinal, le roi a invité la reine à porter, au prochain bal de la cour, les douze ferrets de diamants qu'il lui a offerts...."

Mon appréciation:

Bon, je ne vais pas m'étendre sur l'histoire bien connue des "Trois mousquetaires"... De l'aventure, de l'action, du panache, de la romance, des rebondissements à foison ! Bref, on ne s'ennuit pas.

Je n'avais jamais lu le livre, en fait, mais quand j'ai vu ces CD audios, j'ai immédiatement sauté dessus. Le texte est en intégral et si on veut tout écouter, il faut savoir qu'il a été divisé en 5 parties (chaque partie contenant environ 4 CDs - ouaip, ça en fait, des heures d'écoute !). Mais bon, quel plaisir ! Alain Carré est un narrateur magnifique, qui nous livre les péripéties des 4 compagnons avec une énergie à toute épreuve. Bravo! Et merci. J'ai pu découvrir ce classique de la littérature française dans le confort de mon lit douillet... Ah! le progrès technique a du bon ! 

A savoir: Oeuvre divisée en 5 parties (donc 5 "pochettes" à emprunter pour tout écouter).

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Titre VO:  Twelve Angry Men

Réalisateur: Sidney Lumet (Etats-Unis, 1957, 96 min)

Scénario: Reginald Rose

Musique: Kenyon Hopkins

Acteurs: Henry Fonda, Lee J. Cobb, E. G. Marshall, Martin Balsam, Jack Warden, John Fiedler, Jack Klugman, Edward Binns, Joseph Sweeney, Ed Begley, George Voskovec, Robert Webber.

Le résumé de la médiathèque:

"Douze jurés se réunissent pour délibérer à l'issu d'un procès dont l'accusé est un adolescent de seize ans inculpé pour parricide..."

Mon appréciation:

C'est l'histoire d'un homme simple, qui refuse de se contenter de l'apparence "simple" et "évidente" des choses et qui cherche à découvrir la vérité... la vie d'un jeune homme est en jeu, après tout. Envers et contre tout, cet homme convaincra les autres onze jurés, un à un, à reéxaminer le cas, les preuves, les témoignages, les motivations... Tout n'est peut-être pas ce qui semble être, mais qui prendra le temps pour un jeune délinquant d'un quartier mal-famé? Qui aura assez de conscience et de compassion pour prendre la peine d'essayer de découvrir la vérité, alors qu'il fait chaud, qu'il fait faim, que la fatigue physique et nerveuse s'installe et que, finalement, chacun a de "bonnes" raisons pour vouloir être ailleurs à faire autre chose ? Dans ce film de maître, le huis clos se fait de plus en plus suffoquant à mesure que la vérité est dévoilée en même temps que les failles et les petites lâchetées de chacun. On en sort grandi et comme purifié.

A savoir: C'était une pièce de théâtre à l'origine. Elle a été jouée au théâtre de Vals les Bains la saison dernière. Dommage, je l'ai ratée.

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Réalisateur: Juzo Itami (Japon, 1985)

Scénario: Juzo Itami

Musique: Kunihiko Murai

Acteurs: Tsutomu Yamazaki, Nobuko Miyamoto, Ken Watanabe, Koji Yakusho, etc.

Le résumé de la médiathèque:

"Tampopo, une jeune veuve, gère, sans succès, un petit restaurant. Sa vie bascule le jour où Goro, un routier à la dégaine de cow-boy, lui enseigne l'art de cuisiner les nouilles... Raffiné et gouleyant à souhait !"

Mon appréciation:

Dans le style "film japonais décalé et délirant", celui-ci mérite une place de choix. Tout tourne autour de la nourriture, et surtout autour des nouilles, mais pas que ! Il y a bien sûr l'histoire centrale: est-ce que la veuve Tampopo va réussir à faire de sa baraque à nouilles une halte gastronomique de choix ? Tout sera bon pour y arriver : redécoration de la gargotte, entraînement sportif, et bien sûr le savoir, les secrets de la recette parfaite, qu'ils iront chercher et dans la littérature (scène mémorable où un "vieux sage" enseigne au narrateur l'art de la dégustation des nouilles - à vous émoustiller les papilles !), chez les voisins (espionnage industriel !), et même chez les clochards gourmets... Mais en plus de cela, on nous sert des scènes et des personnages à toutes les sauces, nous faisant redécouvrir la nourriture par la sensualité : les amants qui atteignent le septième ciel grâce à leur partage peu conventionnel de la nourriture ; le cercle de dames BCBG, qui ne peuvent résister à "sleurper" leurs spaghettis, malgré la stricte interdiction de leur "instructrice" ; la vieille dame qui se faufile dans les rayons d'un supermarché pour tâter les denrées de façon compulsieve et avec une satisfaction gourmande (tiens, elle me rappelle ma fille de 2 ans !)... Bref, ce film vaut le coup d'oeil... dire qu'il date de 1985 et que je ne l'ai découvert que récemment!

A savoir: Je ne l'ai pour ainsi dire jamais vu en rayon, donc à réserver, je pense.

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Titre VO: Tangled

Réalisateur: Nathan Greno et Byron Howard (Etats-Unis, 2010)

Scénario: Dan Fogelman

Musique: Alan Menken

Acteurs: Mandy Moore, Zachary Levi, Donna Murphy, etc.

Le résumé de la médiathèque:

"Un séduisant brigand se réfugie dans une mystérieuse tour où est emprisonnée Raiponce, une belle jeune fille à la très longue chevelure. Une drôle d'épopée commence alors pour nos deux héros. Conte initiatique enchanteur qui allie classicisme et modernité."

Mon appréciation:

Après les Disney modernes mielleux et gnan-gnan que j'ai vus et que je n'ai pas beaucoup appréciés, en voici un qui m'a tout à fait enchantée. Bon c'est de l'animation par ordinateur et il faut se faire aux gros yeux, mais les images sont belles et le détail des expressions des personnages tout à fait réussi. Côté scénario, idem: beaucoup d'humour et de gags (mais fins, pas lourdeaux, comme j'ai vu par ailleurs), un rythme soutenu mais bien mené... J'adore les personnages, qui sont loin de la caricature de la princesse gnan-gnan (elle fait très "american teenager", vive et charmante), du voyou au grand coeur et de la méchante vilaine habituels (belle et intelligente et subtile). Une des plus belles et joyeuses surprises est le cheval ultra-intelligent et habile Maximus, qui vole souvent la vedette. J'adore aussi le gag de la poêle à frire, objet du quotidien de la femme au foyer (et même coincée au foyer ici), qui devient une arme ultime et prisée. Les chansons et la musique sont belles et pas gnan-gnan... J'insiste, mais ça démarque ce film d'autres Disney (dont la musique a pourtant aussi été composée par Alan Menken)en vogue! Cela n'empêchera pas, cependant, quelques belles envolées romantiques et aussi certains tableaux de spectacle hilarants. Et puis le thème de la jeune fille qui grandit et veut s'émanciper, mais dont la "mère" jalouse la manipule en lui sapant sa confiance en elle et en essayant de l'isoler du monde par la peur, est intéressant. Bref, une belle réussite!

A savoir: Ils ont fait une suite en court-métrage, sur le mariage, qui est délirante et vaut le coup d'oeil! A voir sur YouTube, version anglaise, mais il doit également y avoir une version française.

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Titre VO: Far From Heaven

Réalisateur: Todd Haynes (Etats-Unis, 2002)

Scénario: Todd Haynes

Musique: Elmer Bernstein

Acteurs: Julianne Moore, Dennis Quaid, Dennis Haysbert, Patricia Clarkson, Viola Davis, etc.

Le résumé de la médiathèque:

"Dans l'Amérique des années 50, le monde doré d'une famille modèle s'écroule. Quintessence du mélodrame, incandescent, lyrique, bouleversant, porté par des acteurs magnifiques."

Mon appréciation:

Julianne Moore est resplandissante, touchante, vraie, subtile. Un scénario bien imaginé. On a vraiment de la peine pour toutes ces personnes coincées par les modèles standards, les préjugés et les tabous de l'époque (qui ne sont pas tous très différents aujourd'hui, peut-être?). On souhaiterait pour eux la possibilité d'un retour à la simplicité, où les relations seraient vraies, de coeur à coeur, et où l'honnêteté sous toutes ses coutures serait plus estimée que l'apparance, mais on voit bien que tout est verrouillé et qu'ils n'auront la paix qu'en se pliant aux normes. La photographie (Edward Lachman) est sublime, les couleurs (principalement d'automne) chatoyantes, et le film est rythmé par la douce et mélancolique musique d'Elmer Bernstein. Sortez vos mouchoirs!

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